Presse : 2ème article sur le Blog Spécial JO de Rio du Figaro / "Sarah Ourahmoune : «Le chemin n’est pas fini»

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Le Figaro lance un blog spécial Jeux Olympiques de Rio. Il propose de suivre le quotidien de 11 sportifs en course pour les JO venus de toutes les disciplines : taekwondo, escrime, hand-ball, basket, boxe bien évidemment ;-) et bien d'autres. Tous, nous travaillons depuis plusieurs années pour décrocher ce fameux Graal olympique. Se dépasser, faire des sacrifice pour monter sur la plus haute marche du podium et faire retentir la Marseillaise. Voilà pourquoi nous nous levons chaque matin.  

J'ai la chance de pouvoir vous faire partager mon aventure à travers ce nouveau blog. C'est Cédric Callier, journaliste à Sport24 et au Figaro qui prendra sa plûme pour raconter mon chemin vers Rio.  

Lien vers le blog : ici  Vous pourrez y retrouver l'intégralité des billets postés par les autres sportifs. 

Premiers JO à Rio

«Je suis super heureuse d’avoir décroché cette qualification. Je ressens également du soulagement car si j’avais échoué, cela aurait été synonyme de retraite sportive plus tôt que prévu pour moi. Je n’avais pas du tout envie d’arrêter tout de suite et cela aurait été très dur de voir mon rêve s’envoler. Au lieu de ça, je vis un immense bonheur même si je dois rester concentrée car le chemin n’est pas fini. Mon objectif reste de décrocher une médaille olympique. L’erreur serait de se contenter de cette qualification et de ne pas voir plus loin. Donc j’ai déjà repris le chemin de l’entraînement. Ces deux mois d’ici les Jeux doivent me permettre d’entretenir mon physique et d’affiner les gammes que je maîtrise, car je ne vais pas partir sur de nouvelles techniques. Mon but à Rio sera de bien exécuter ce que je sais faire.

Presse : 2ème article sur le Blog Spécial JO de Rio du Figaro / "Sarah Ourahmoune : «Le chemin n’est pas fini»

 

Concernant la compétition, j’ai l’impression d’avoir fait un bon Championnat du monde en termes de sensation et de comportement (Ndlr : médaille de bronze au final). Je me suis beaucoup appuyée sur mon échec de 2012. Comme je vous l’avais dit, à cette époque, je m’étais laissée envahir par le stress et l’enjeu. Avant le combat décisif, j’étais totalement perdue, je n’étais plus dans la stratégie mais uniquement dans le combat. Cette année, j’ai donc vraiment voulu mettre de côté l’enjeu pour me concentrer sur ce que je devais faire. Et cette expérience douloureuse m’a bien aidé.

En plus, j’aurais le plaisir de ne pas être la seule représentante puisqu’Estelle Mossely s’est qualifiée également. On a de très bonnes relations, on se connait depuis longtemps et c’est important pour moi qu’elle m’accompagne car même si je suis seule sur le ring, le collectif demeure très important. J’ai besoin de me sentir soutenue, de partager mes doutes, mes émotions. De plus, le titre qu’elle a décroché donne du sens à tout le travail que l’on a effectué, c’est une source de motivation. Cela me booste. Cela prouve que les Françaises ont le potentiel pour briller au plus haut niveau. C’est bien d’être deux et j’ai beaucoup de regrets pour Erika (Ndlr : Guerrier) qui avait le potentiel pour se qualifier. Elle n’a vraiment pas eu de chances. Et puis j’aurais aussi mes proches avec moi à Rio, que ce soit mon mari, ma fille ou ma famille. Je me suis lancé sur ce challenge après une grosse réflexion familiale et tout le monde est impliqué dans ce projet. Donc c’est normal que tout le monde vienne à Rio.»

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