Presse : Mon 1er article sur le Blog Spécial JO de Rio du Figaro

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Le Figaro lance un blog spécial Jeux Olympiques de Rio. Il propose de suivre le quotidien de 11 sportifs en course pour les JO venus de toutes les disciplines : taekwondo, escrime, hand-ball, basket, boxe bien évidemment ;-) et bien d'autres. Tous, nous travaillons depuis plusieurs années pour décrocher ce fameux Graal olympique. Se dépasser, faire des sacrifice pour monter sur la plus haute marche du podium et faire retentir la Marseillaise. Voilà pourquoi nous nous levons chaque matin.  

J'ai la chance de pouvoir vous faire partager mon aventure à travers ce nouveau blog. C'est Cédric Callier, journaliste à Sport24 et au Figaro qui prendra sa plûme pour raconter mon chemin vers Rio. 

Lien vers le blog : ici  Vous pourrez y retrouver l'intégralité des billets postés par les autres sportifs. 

Premier billet :  

Sarah Ourahmoune : «Chasser toutes les idées noires»

Premiers JO à Rio

«Malheureusement, le tournoi de qualification olympique en Turquie ne s’est pas déroulé comme je le souhaitais. La déception a été très forte, mais il a quand même fallu que je passe à autre chose pour me concentrer sur mon nouvel objectif, les Championnats du monde (du 19 au 27 mai à Astana), qui me pourraient me permettre d’obtenir enfin mon billet pour Rio. Donc j’ai très vite repris l’entraînement avec ce leitmotiv en tête : il reste encore quatre places à prendre et tant qu’il y aura une chance, je veux la saisir. Participer aux Jeux, j’y pense depuis huit ans et ce n’est pas maintenant que je vais lâcher.

En plus, ma défaite contre la Britannique Nicola Adams me donne des motifs d’espoir supplémentaires car cela a été très serré. Cela s’est joué à rien du tout et il ne faut pas oublier qu’elle est quand même championne olympique et numéro 1 dans le monde. Donc même si perdre ne fait jamais plaisir, ce combat est plutôt rassurant et me laisse penser que je suis sur la bonne voie. Mais en même temps, je commence aussi à ressentir un peu de peur à l’idée de me dire qu’à Astana, je jouerai ma dernière chance de me qualifier. Cette peur, j’essaie de l’enfouir dans un coin de ma tête car si je veux défendre correctement mes chances, il faut que j’aborde cette compétition sereinement.

En 2012, c’est cette pression négative qui m’avait fait rater les Jeux de Londres car j’ai perdu un combat que je n’aurais jamais dû perdre. Je retrouvais une fille que j’avais battue trois semaines auparavant mais je me suis laissé envahir par le stress, par la peur et je suis passée à côté. J’espère avoir retenu la leçon. Il faut que je reste concentrée sur mon travail, ma technique, ma stratégie et ne surtout pas penser à l’échec. Je dois chasser toutes les idées noires. Quant aux Jeux proprement dit, je n’y pense pas encore. 

Je sais qu’en boxe féminine, la qualification pour les Jeux est très dure mais après, une fois là-bas,  en fonction du tirage, on peut se retrouver assez facilement et assez rapidement sur le podium. Avec un peu de chance, on peut tomber sur une boxeuse qui a obtenu une wild-card et qui a un niveau inférieur. Donc vraiment, le plus dur, cela demeure de se qualifier. C’est pour cela que je ne vois pas plus loin que ces Mondiaux au Kazakhstan.»  

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